Septembre : le mois où vous allez dire OUI à tout (et le regretter amèrement)
Septembre : le mois où vous allez dire OUI à tout (et le regretter amèrement)
C’est reparti.
Lundi matin, 9h. Votre boîte mail explose. Votre planning se remplit à vue d’œil. Les sollicitations pleuvent de partout.
Et vous ? Vous allez faire exactement la même chose que l’année dernière :
Dire OUI à tout.
Oui à cette réunion « importante ». Oui à ce projet « stratégique ». Oui à cette mission « exceptionnelle ». Oui à ces objectifs « ambitieux ».
Et dans 3 semaines, vous serez déjà épuisé(e).
Dans cet article, nous allons décortiquer ensemble pourquoi septembre transforme même les leaders les plus aguerris en distributeurs automatiques de « oui », et surtout comment briser ce cycle infernal avant qu’il ne vous broie à nouveau.
Le piège de l’énergie post-vacances
L’illusion de la batterie rechargée
Vous revenez de congés avec cette sensation grisante : « Cette fois, je vais gérer différemment. »
Votre énergie est au maximum. Votre motivation aussi. Vous vous sentez capable de tout affronter.
C’est exactement à ce moment que vous commettez vos plus grosses erreurs.
Cette énergie retrouvée vous fait croire que vous pouvez tout absorber. Alors vous dites oui, encore et encore.
Le syndrome de septembre
Septembre porte en lui une énergie particulière. C’est le « vrai » début d’année pour beaucoup d’entre nous.
Les projets se lancent. Les budgets se débloquent. L’activité repart de plus belle.
Et vous voilà pris(e) dans cette spirale collective de l’urgence retrouvée.
Pourquoi vous dites OUI quand vous devriez dire NON
1. La culpabilité du retour
Après des semaines d’absence, vous ressentez cette pression sourde : prouver que vous êtes de retour, vraiment présent(e), investi(e).
Alors vous sur-compensez.
Vous acceptez tout pour montrer votre engagement. Pour « rattraper » ces semaines où vous n’étiez pas là.
Comme si prendre des vacances était une faute à expier.
2. La peur de passer à côté de quelque chose
FOMO professionnel : Fear of Missing Out.
Cette opportunité « unique ». Ce projet « révolutionnaire ». Cette mission qui pourrait « changer votre carrière ».
Vous dites oui par peur que ce soit LA chance de votre vie.
Mais la vérité ? Il y aura TOUJOURS une nouvelle opportunité « unique » le mois prochain.
3. L’addiction à se sentir indispensable
Être sollicité(e) de partout, ça flatte l’égo. Ça nourrit cette sensation d’être important(e), voire irremplaçable.
Dire non, c’est accepter de ne pas être indispensable. Et ça, votre égo ne le supporte pas.
4. L’évitement des conflits
Dire non, c’est risquer de décevoir. De contrarier. De créer des tensions.
Alors vous préférez vous épuiser plutôt que de gérer l’inconfort d’un refus.
Vous choisissez votre burn-out plutôt que leur déception.

Les signaux d’alarme que vous ignorez déjà
✓ Votre planning se remplit plus vite que vous ne pouvez dire « stop »
✓ Vous acceptez des réunions sans même vérifier leur utilité
✓ Vous dites « Je vais voir ce que je peux faire » au lieu de « Non »
✓ Vous reportez systématiquement vos pauses déjeuner
✓ Vous consultez vos mails pendant vos temps de transport
✓ Vous vous couchez en pensant à tout ce que vous avez accepté de faire
Si vous cochez plus de 3 cases, vous êtes déjà dans l’engrenage.
Ce que vos « oui » vous coûtent vraiment
Votre énergie s’évapore
Cette belle énergie de rentrée ? Elle va fondre comme neige au soleil d’ici fin septembre.
Vous allez passer d’une sensation de contrôle à une impression de submersion.
Votre qualité de travail chute
Impossible de bien faire 15 choses en même temps. Vous allez bâcler, reporter, stresser.
Vos « oui » en cascade deviennent des compromis sur la qualité.
Vos vraies priorités disparaissent
Ce projet qui vous tient à cœur ? Cette formation que vous vouliez suivre ? Ce temps pour réfléchir stratégiquement ?
Tout ça passe après vos « oui » impulsifs.
Votre crédibilité s’érode
Quand on dit oui à tout, on devient celui/celle qui ne sait pas prioriser, qui ne tient pas ses engagements, qui court dans tous les sens.
La vérité qui dérange (mais qui libère)
Personne ne vous OBLIGE à dire oui.
Personne ne met un pistolet sur votre tempe en vous demandant d’accepter cette réunion.
Personne ne vous menace si vous refusez ce projet supplémentaire.
C’est VOUS qui choisissez de dire oui. Par habitude, par peur, par orgueil, par évitement.
Mais c’est toujours VOTRE choix.
L’art de dire NON sans culpabiliser
Étape 1 : Définissez vos 3 priorités absolues
Avant même de répondre à une sollicitation, demandez-vous :
« Est-ce que cela sert mes 3 priorités principales ? »
Si la réponse est non, la réponse est NON.
Étape 2 : Apprenez les formules magiques
Au lieu de « Je vais voir ce que je peux faire » :
- « Ce n’est pas possible dans mes priorités actuelles »
- « Je ne suis pas disponible sur cette période »
- « Cela ne correspond pas à mes objectifs du moment ».
Étape 3 : Proposez une alternative
« Je ne peux pas faire ce que vous me demandez, mais voici ce que je peux proposer… »
Cela adoucit le refus tout en montrant votre bonne volonté.
Étape 4 : Assumez votre choix
Stop aux justifications interminables. Un non ferme et bienveillant vaut mieux que dix excuses bancales.
Le test des 10 secondes
Avant de dire oui à quoi que ce soit cette semaine, prenez 10 secondes.
Comptez lentement jusqu’à 10 et demandez-vous :
- « Ai-je vraiment le temps pour ça ? »
- « Est-ce que ça correspond à mes priorités ? »
- « Qu’est-ce que je vais devoir sacrifier si j’accepte ? »
Ces 10 secondes peuvent vous sauver 10 heures de travail inutile.
« Vos résistances prévisibles
« Mais Sandra, je ne peux vraiment pas refuser ça ! »
Vraiment ? Ou c’est juste plus confortable de céder que d’assumer votre position ?
« Mon patron/client va mal le prendre ! »
Et alors ? Préférez-vous sa déception temporaire ou votre épuisement permanent ?
« C’est une opportunité unique ! »
Non. Il y en aura d’autres. Il y en a « toujours » d’autres.
La question qui va tout changer
Qu’est-ce qui vous fait plus peur : décevoir les autres ou vous trahir vous-même ?
Votre défi pour septembre
Dites NON à au moins 3 sollicitations cette semaine.
Pas demain. Pas la semaine prochaine. Cette semaine.
Choisissez 3 demandes qui ne correspondent pas à vos priorités et refusez-les poliment mais fermement.
Observez ce qui se passe.
Spoiler Alert : le monde ne s’effondrera pas.
Ce qui vous attend si vous ne changez rien
Fin septembre : « Je suis déjà fatigué(e) »
Mi-octobre : « Je n’y arrive plus »
Novembre : « Je regrette d’avoir accepté tout ça »
Décembre : « Vivement les vacances »
Et l’année prochaine ? Exactement le même cycle.
Ce qui vous attend si vous osez dire « NON »
- Un agenda qui vous ressemble
- Du temps pour vos vraies priorités
- Une énergie préservée jusqu’en décembre
- Le respect de votre entourage professionnel
- La fierté d’avoir repris le contrôle
Vous méritez mieux qu’une rentrée subie
Si cet article fait écho à votre quotidien, si vous en avez assez de courir après un planning que vous avez vous-même surchargé, alors il est temps de reprendre les rênes.
Dans mon accompagnement RESET, nous travaillons spécifiquement sur :
- L’art de dire NON sans culpabilité ni conflit
- La redéfinition de vos vraies priorités
- La gestion de votre énergie sur le long terme
- La construction de limites saines et respectées
3 mois pour transformer votre rapport au « oui » automatique.
👉 Réservez votre appel découverte gratuit de 45 minutes
Parce que septembre peut être le mois où tout change, pas celui où tout recommence.
Osez votre RESET. De l’épuisement à l’impact, il n’y a qu’une décision.
Avec toute mon attention,
Sandra

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