Alors qu’une récente étude de l’IFOP nous indique que 34 % des femmes affirment vivre ou avoir déjà vécu un épuisement maternel – autrement appelé burn-out maternel, il me semble judicieux de nous questionner sur l’impact du digital dans ces résultats élevés….
Sommaire
1 – Limiter les réseaux sociaux pour diminuer son stress
2 – Limiter les réseaux sociaux pour éviter la comparaison
3 – Limiter les réseaux sociaux pour atténuer la culpabilisation et le sentiment d’échec
4 – Limiter les réseaux sociaux pour réinvestir sa propre vie
Je vous invite à expérimenter par vous-même les effets de
- scroller sur vos réseaux sociaux,
- surfer sans fin de site en site sur le net,
- consulter vos mails,
- répondre aux sms et autres messages instantanés (vous sentez le poids du terme “instantané” ?).
Je pourrais continuer la liste mais déjà à ce stade de votre lecture….
Voici l’exercice que je vous propose :
Installez-vous confortablement sur une chaise, juste 1 minute sans rien faire. A l’issue de cette minute, sur une échelle de 0 à 10, notez votre niveau de stress. Vous pouvez vous fier à votre fréquence cardiaque, votre rythme respiratoire, votre capacité d’attention à votre environnement, les tensions dans votre corps.
Puis, même exercice à l’issue d’1 minute à vous servir de votre smartphone.
Verdict ? Pour ma part, c’est édifiant : le curseur a bondi !!!
🤓 Les astuces de la coach :
Que pensez-vous de revisiter votre consommation digitale ?
- Limiter sa consommation d’écrans : passée une certaine heure, simplement poser son téléphone jusqu’au lendemain.
- Segmenter son temps d’écran : que diriez-vous d’instaurer dans votre journée des espaces-temps où vous vous adonnez à des activités sans écran : balade, sport, méditation, couture, jardinage, bricolage… A vous de compléter cette chouette liste !
1 – Limiter les réseaux sociaux pour diminuer son stress
Lorsque l’on parle d’énergie, on pense naturellement en tout premier lieu à notre énergie physique. Celle qui est associée à notre niveau de forme ou a contrario notre état de fatigue. Le corps est las et l’exprime : bâillements, maux de tête, douleurs articulaires, etc. Autant de signes qui manifestent qu’il est grand temps de faire une pause.
🤓 Les astuces de la coach :
- Chouchouter son sommeil : que ce soit en quantité (pour rappel un adulte devrait dormir au moins 7 heures par nuit) mais aussi en qualité. Si vous voulez plus d’infos pour renouer avec un sommeil réparateur, j’y ai consacré ici un article.
- S’octroyer des pauses : l’idée est ici d’ajuster son niveau d’activité physique de sorte de recharger les batteries. Toutefois, lorsque l’on est sur une forme d’épuisement physique, que l’on a frôlé ou que l’on vit un burn-out, on peut aussi se proposer de mettre en place le pacing. Il s’agit d’“adapter un rythme approprié dans ses activités afin d’arriver au bout de ce que nous avons à faire”. En synthèse, faire suffisamment mais pas trop, toujours à l’écoute de ses sensations corporelles. Pour en savoir plus, je vous invite à consulter cet article de France Assos Santé.
Si, en dépit de cette meilleure gestion de son repos, on se sent toujours à plat, il va alors falloir chercher ailleurs…
2- Limiter les réseaux sociaux pour éviter la comparaison
Qui parmi vous ne s’est jamais comparé aux personnes qui publient sur Facebook ou Instagram ?
Plus haut les mains, je ne vous vois pas ! Ah oui, et pour cause, il y en a en effet très peu dans l’assemblée.
L’être humain par nature se compare. Aux prémices de l’humanité, il était important d’être performant, fort et vigoureux pour être certain.e de ne pas être rejeté.e de la “tribu”. Nous étions alors assuré.e.s d’avoir accès au feu, à la nourriture et éventuellement à la grotte qui protégeait des prédateurs. Les plus faibles et/ou incompétent.e.s se voyaient exclu.e.s et risquaient donc la mort.
Notre cerveau s’appuie encore en 2022 sur ces mécanismes archaïques alors même que (en tout cas si vous me lisez ici, je présuppose que c’est votre cas) :
- nous ne vivons plus en tribus,
- nous avons la chance de manger à notre faim,
- nous disposons d’un toit sur la tête,
- nous ne risquons pas de nous faire dévorer par un prédateur à tout instant.
La comparaison est donc inhérente à notre condition humaine. Malheureusement, lorsque nous nous comparons aux images idéalisées des réseaux sociaux, nous nous comparons à du virtuel. En effet, qui ose poser dans une posture ne le/la mettant pas ou peu à son avantage (coucou les super filtres qui nous rendent magnifiques…) ?
🤓 Les astuces de la coach :
Puisque nous ne pouvons cesser de nous comparer (à moins d’un travail sur soi très poussé…), autant revoir de manière simple mais efficace notre manière de consommer les réseaux.
- Limiter sa consommation digitale : et oui, cela peut paraître évident et pourtant…. Lorsqu’on commence, difficile de s’arrêter. Ces réseaux sont conçus de la sorte, donc on déjoue les règles en programmant par exemple une limite d’application automatique.
- Sélectionner les comptes suivis : j’ai opéré, il y a peu, un gros nettoyage dans les comptes que je suis. En conséquence, moins d’afflux et surtout plus de personnes alignées avec ce en quoi je crois. En sélectionnant les comptes que vous allez suivre, vous reprenez la main sur votre consommation digitale. Vous vous comparez, en conscience, avec des personnes qui vous inspirent et vous tirent vers le haut, qui vous motivent.
3 – Limiter les réseaux sociaux pour atténuer la culpabilisation et le sentiment d’échec
J’ai consacré l’une de mes Newsletters – L’Emotion de Sandra – à la culpabilité. C’est une émotion que de nombreuses personnes -et pas que les mamans- m’expriment très souvent lors de nos séances de coaching.
Cette culpabilité s’invite insidieusement dès que l’on pense ne pas avoir fait ce qu’il fallait. Mais sur quels critères se base-t-on pour évaluer que ce que l’on a fait est insuffisant ou inadapté ? Sur des critères de comparaison aux autres… Et oui on y revient… Aussi va-t-on se flageller de ne pas être à la hauteur de personnes qui ne publient que des morceaux choisis de leur vie (et évidemment pas les plus ternes) !
En synthèse, nous culpabilisons suite à une comparaison à la vie de personnes…. qui n’existe pas en vrai ! Euh…. On prend 2 minutes pour se répéter les choses ? Autrement dit, nous sommes susceptibles de passer notre temps à culpabiliser de ne pas être à la hauteur de la vie, a minima tronquée, voire falsifiée, des autres.
On reprend notre échelle du stress ? A quel niveau vous situez-vous ? Elevé ? Normal, tout va bien !
🤓 Les astuces de la coach :
Loin de moi l’idée de vous inviter à une détox digitale radicale. Toutefois, les conseils que je vous ai donnés précédemment me semblent plus que judicieux
- Limiter sa comparaison aux autres : moins vous consommerez, moins vous vous comparerez, moins vous culpabiliserez de ne pas faire assez.
- Profiter de son temps : en limitant votre consultation des réseaux sociaux, le bénéfice immédiat sera que vous pourrez réinvestir ce temps à agir concrètement pour poser des actions utiles dont vous serez fier.e à la fin de votre journée !
4 – Limiter les réseaux sociaux pour réinvestir sa propre vie
A regarder la vie des autres défiler sur votre écran, vous risquez de finir par ne pas avoir vu la vôtre s’écouler et encore moins l’incarner. Le danger est grand de “passer à côté de sa vie”. Point de fatalité rassurez-vous, mais une bonne dose de volonté et de pragmatisme seront à mettre en place.
Bronnie Ware, infirmière australienne en soins palliatifs, a réalisé une étude puis écrit un livre sur les 5 regrets des personnes en fin de vie. Les voici en synthèse :
- “J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, fidèle à moi-même, pas celle que les autres attendaient de moi”
- “J’aurais aimé avoir travaillé moins dur”
- “J’aurais aimé avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments”
- “J’aurais aimé avoir gardé le contact avec mes amis”
- “J’aurais aimé m’être donné la permission d’être davantage heureux”.
Que ressentez-vous en lisant ces 5 regrets exprimés par des personnes en fin de vie, pour la plupart d’environ 90 ans, ayant donc une forme de recul et de sagesse inhérents à leur grand âge ?
Pensez-vous que vivre votre vie au travers de vos écrans va vous éviter de nourrir ces regrets sur votre lit de mort ? Rien n’est moins sûr !
🤓 Les astuces de la coach :
- Posez-vous : prenez un temps pour vous, un carnet et un crayon. Listez-y vos rêves, vos aspirations. Imaginez-vous à la fin de votre vie et notez ce que vous serez heureux.se, fier.e, d’avoir accompli tout au long des années que vous aurez vécues.
- Passez à l’action : qu’attendez-vous pour réaliser vos rêves ? Personne d’autre que vous ne pourra le faire. Vous craignez ce que vont penser ou dire les autres ? Croyez-vous que dans 30 – 40 – 50 ans vous vous souviendrez de ces remarques ? Alors que si vous vous autorisez à accomplir ces rêves, je vous promets que vous vous en souviendrez 😉
J’espère sincèrement que cet article vous aura permis d’évaluer, sans vous juger, votre consommation digitale. Est-elle en accord avec ce qui vous semble juste pour vous ? Est-elle utile pour vous permettre de réaliser vos projets ? Vous soutient-elle dans la réalisation de vos rêves les plus fous ? Vous guide-t-elle pour vous créer la vie dont vous serez fier.e lors de votre dernier souffle ?
Si cet article vous a fait prendre conscience de quelques changements à opérer dans votre quotidien et particulièrement dans votre utilisation des réseaux sociaux, j’aimerais beaucoup lire vos retours dans les commentaires. Cela me permettra, et permettra aussi aux autres de voir toutes les solutions envisageable et de se rendre compte qu’il est possible de ne pas se sentir piégé.e par les algorithmes et de reprendre la main sur une consommation raisonnée et raisonnable.
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📚 Découvrir mon conseil lecture ? “Les 5 regrets des personnes en fin de vie” – Bronnie WARE